Cette brochure met à l'honneur l'acquisition par le Musée Marcel Proust du tableau La Plage de Cabourg, 1908 de René-Xavier Prinet, œuvre emblématique de la villégiature balnéaire à la Belle Époque. Le tableau établit un dialogue saisissant entre l'univers pictural de Prinet et l'univers littéraire de Proust, tous deux inspirés par les mêmes lieux, les mêmes scènes, les mêmes lumières. Il enrichit les collections du musée en offrant une dimension visuelle et sensible aux souvenirs que Proust a sublimés dans La Recherche.

Cette souscription offre l'avantage d'une réduction sur le prix de l'ouvrage : 7€ TTC frais de port compris quelle que soit la destination.
L'ouvrage sera ensuite vendu 9,50€ TTC prix public de vente, hors frais de port.


La souscription prendra fin le 16 mai à 23h59 heure de Paris.

Présentation

Cinq auteurs ont été réunis ici pour évoquer les résonances multiples entre Proust, Prinet et Cabourg. Antoine Compagnon, de l'Académie française, s'attache à la richesse symbolique et littéraire de la digue de Balbec, reflet de celle de Cabourg, espace de déambulation, de désir, et de mémoire, si prégnant dans La Recherche. Jean-Paul Henriet retrace, avec une grande précision, les séjours successifs de Marcel Proust à Cabourg, en en détaillant les contextes médicaux, sociaux et créatifs, ainsi que leur impact sur son œuvre. Olivia Chadenet consacre son étude à René-Xavier Prinet, à son attachement à la station normande, et à la manière dont sa peinture entre en résonance, parfois à son insu, avec l'univers proustien. Ayant découvert que Proust connaissait les dessins de Prinet, Emily Eells, quant à elle, éclaire les correspondances esthétiques entre le style pictural de l'un et le monde décrit par l'autre, montrant combien certains tableaux peuvent être perçus comme des évocations visuelles de La Recherche. Enfin, Louis Peyrusse retrace l'histoire de la représentation artistique des plages, depuis les scènes de travail maritime jusqu'aux élégantes promenades balnéaires, révélant comment, entre le XVIIIe et le début du XXe siècle, la plage devient un espace privilégié de sociabilité, de loisir et de contemplation, célébré notamment par Boudin, Monet, Manet, Degas... et bien sûr Prinet.